Pour les professionnels, le choix d’un éthylotest dépend de l’utilisation qui en est faite. Pour les forces de l’ordre, mieux vaut opter pour un éthylotest électronique de haute précision affichant un résultat rapide avec deux décimales et utilisant l’unité de mesure mg/l. Les appareils de mesure doivent bien évidemment répondre aux normes Européennes NF EN ainsi que françaisespour les éthylotests chimiques. Pour une plus grande facilité d’utilisation, il est pertinent de choisir un testeur équipé d’un capteur de pression qui détecte quand la personne est en train de souffler et lorsqu’elle s’arrête et/ou si la quantité d’échantillon prélevé est suffisante (hors éthylotests chimiques).
Pour les professionnels de la route, comme les chauffeurs de bus, d’autocar ou de camion, un éthylotest antidémarrage peut être installé directement sur le véhicule. Pour le faire démarrer, le conducteur doit souffler. Le moteur ne se met en marche que si le taux d’alcool est inférieur à la limite paramétrée.
Les établissements autorisés à vendre de l’alcool la nuit doivent mettre des alcootests à la disposition des consommateurs. Selon sa préférence, le chef de l’établissement a alors le choix entre plusieurs options : il peut opter pour un éthylotest électronique avec des embouts buccaux à usage unique ou pour des éthylotests chimiques jetables dont la notice d’utilisation est présente sur chaque kit.
L’alcool est la première cause d’accidents mortels en France. Une personne sous l’emprise de l’alcool présente en effet huit fois plus de risques de provoquer un accident. Conduire sous l’influence de l’alcool, c’est aussi être en danger de commettre des infractions au Code de la route (excès de vitesse, refus de priorité…). Les campagnes de prévention routière ont donc pour mission de sensibiliser la population à ce danger pour que la route soit plus sûre.
La présence obligatoire d’un alcootest dans chaque véhicule figure parmi les mesures de prévention mises en place ces dernières années pour lutter contre l’alcool au volant. Cet appareil de mesure peut être électronique, connecté ou chimique et doit être conforme à la norme NF EN.Les automobilistes peuvent ainsi mesurer eux-mêmes leur taux d’alcool dans le sang pour déterminer s’ils sont aptes à conduire. Le seuil d’alcoolémie toléré est de 0,5 g/l pour les conducteurs confirmés et de 0,2 g/l pour les permis probatoires.
Des mesures sévères ont été prises pour dissuader la conduite en état d’ivresse et pour punir ce type de comportement. L’alcoolémie au volant est sujette à une verbalisation pouvant aller d’un retrait de point à une peine de prison en passant par une contravention et une annulation du permis. Les conséquences peuvent donc être très lourdes pour le contrevenant, à la hauteur des risques encourus.