Commençons par rappeler que la limite autorisée n'est pas la même pour tous : fixée à 0,2 g/L pour les jeunes conducteurs, les transporteurs de personnes ainsi que pour les conducteurs qui ont repassé leur permis après avoir perdu l'intégralité de leurs points, elle est de 0,5 g/L pour les autres. L'alcootest électronique est un appareil de mesure adapté à toutes les situations. C'est également le moyen le plus efficace de se rendre compte de son alcoolémie sans avoir à passer par une prise de sang. Rapide, il ne prend que quelques secondes avant d'afficher une réponse précise.
Selon le modèle, le résultat peut s'afficher en milligrammes par litre d'air expiré ou en grammes par litre de sang. L'automobiliste prend connaissance de ce chiffre et sait instantanément s'il peut conduire ou non. C'est là qu'un test d'alcoolémie électronique s'avère particulièrement avantageux. En effet, sachant qu'un individu, "perd" entre 0,10 à 0,15 g/L par heure, cette réponse claire permet de calculer concrètement le temps nécessaire à attendre avant de pouvoir reprendre la route. Seul l'éthylotest électronique offre cette fonctionnalité.
L'autre grand atout de l'alcootest électronique est qu'il est réutilisable. L'intérêt est d'abord économique : son coût est ainsi rapidement amorti. De plus, l'alcootest étant obligatoire dans le véhicule, c'est l'assurance de toujours avoir un test à disposition et donc d'être en mesure de respecter la loi, quelle que soit la situation. Le conducteur n'a pas à prévoir d'en acheter un nouveau après chaque utilisation.
C'est grâce à ce genre d'outils que le dépistage peut devenir un geste automatique, garantissant à chacun de rouler en toute sérénité. L'éthylotest électronique NF EN est la solution idéale. Fiable et pratique, il met l'automobiliste en sécurité et lui permet dêtre toujours en règle.
Il existe évidemment des alternatives aux éthylomètres électroniques qui mesurent, elles aussi, le taux d'alcool dans le sang et permettent de se conformer au Code de la route. Citons tout d'abord les éthylotests chimiques jetables certifiés NF, traditionnellement appelés «ballons».
Leur utilisation est simple, même si elle requiert plusieurs manipulations. L'automobiliste souffle dans une poche en plastique pour la remplir d'air, puis il enfonce l'embout de l'appareil contenant les cristaux dans la valve par laquelle il a soufflé. Il presse ensuite le ballon pour faire passer son air dans ce tube. Les cristaux vont changer de couleur pour indiquer si la personne est apte à conduire ou non. Depuis 2011, ces tests doivent être mis à disposition dans toutes les discothèques et bars de nuit proposant de l'alcool.
Peut-être avez-vous entendu parler des éthylotests antidémarrage (EAD) qui empêchent l'automobiliste de mettre en marche son véhicule si le taux d'alcoolémie enregistré est supérieur à ce qu'autorise la législation. Dans la plupart des cas, ce dispositif est installé suite à une décision judiciaire, pour accompagner les personnes ayant déjà commis une infraction en état d'ivresse, par exemple.
Pour finir, la façon la plus sûre de reprendre la route en toute sécurité est de désigner un conducteur à l'avance. Incarnée dans les campagnes de prévention routière par SAM l'acronyme de «Sans Accident Mortel», cette personne ne consommera pas d'alcool et sera donc apte à conduire.
Le dépistage est un geste simple, mais il constitue une étape indispensable qui doit devenir une habitude pour chacun. Il ne doit pas être négligé, car il permet de garantir la sécurité routière de tous. L'alcootest obligatoire évite ainsi bien des accidents, amendes, retraits de permis et stages de récupération de points. Soufflez, vous saurez.